mardi 28 juin 2011

Un peu de soleil !

Côté météo, cela va mieux depuis quelques jours : nous avons du soleil tous les jours, même si des averses se produisent de temps en  temps.
Samedi 25 juin, la pluie était notablement plus faible que la veille, plutôt du genre drizzle, ou crachin. Cela nous a permis de faire un tour à pied sur l’île de Bear Island et de repartir vers 16 heures en ayant l’impression d’avoir vu quelque chose… Une navigation de 3h30 dans le brouillard, ou plus précisément le nuage, nous a permis d’atteindre le port de Glengariff. Le mouillage est superbe, et une colonie de phoques y a élu domicile ! 
La ville est très touristique et donc moins intéressante. Nous avons mouillé à 100 mètres d’un rocher sur lesquels les phoques se prélassaient : notre venue ne les a pas dérangés, juqy’à ce que nous mettions l’ancre à l’eau : le bruit de la chaîne les a précipités dans l’eau… mais au petit matin, ils étaient de retour, tranquilles, mais toujours avec un œil sur nous ! Dimanche, nous avons pris notre annexe et les rames pour nous rapprocher : flotter parmi une dizaine de phoques est une expérience intéressante ! Une marche en forêt, une visite d’un jardin botanique abritant des plantes de pays exotiques et chauds (micro-climat oblige), une cueillette de moules pour le dîner nous ont bien occupés.

Nota : nettoyer des moules sauvages constitue une expérience dont nous nous serions passés…
Lundi 27 nous avons quitté nos phoques le cœur lourd… pour en retrouver une petite colonie dans notre mouillage du lendemain à Adrigole Harbour. Mouillage en pleine nature auprès d’un minuscule village tout étiré en longueur : la campagne ! Mais nous avions un but : une marche en montagne jusqu’au col de Healy, à 300 mètres d’altitude. Une broutille ? Oh ! que non, ici, nous y sommes en montagne ! Et nous avons pu vérifier que l’Irlande était verte. Nous y avons trouvé un couple d’allemands pour nous photographier, 
et un couple de Néo-zélandais pour nous redescendre eu village en voiture (eh ! oui, l’âge…). Et pas une goutte de pluie ! A l’abri du vent, nous étions même en T-shirt. Certes, nous ne sommes pas prêts de fondre, comme avec vos 35°c. D’ailleurs, si vous avez 3 ou 4 degrés de trop, nous prenons !
Mardi 28, grande journée de navigation, avec 51 nautiques, ce qui nous a permis de quitter la baie de Bantry pour entrer dans celle de Kenmare. Un soleil généreux, avec quelques averses en début de journée, un courant contraire toute la journée, mais une navigation sympa !
Nous sommes amarrés à une bouée « visiteurs » à Sneem Harbour, devant un autre voilier qui nous a suivi toutes la journée, devant un ‘ti punch et prévoyons notre programme de visite des jours à venir !

jeudi 23 juin 2011

C’est quand, l’été ?

Un coup de vent nous a bloqués quelques jours à Kinsale. Nous en avons profité pour discuter avec les équipages coincés comme nous et quelques locaux. C’est ainsi que Roderick Roche, un navigateur irlandais, nous a donné des tuyaux pour la suite de notre périple.
Alors que nous quittions le port dimanche 19 juin le vent était faible : Daniel a mis la ligne de traîne à l’eau, sans grand espoir compte tenu de nos (in)succès passés. Surprise : lorsque le vent a forci et qu’il a fallu rentrer la ligne, il y avait deux maquereaux au bout ! Ce qui démontre qu’avec un matériel adapté, il n’y a pas besoin d’être un grand professionnel : un grand merci à Paul qui a réglé notre ligne !
Temps agréable, bon vent, nous nous sommes laissés porter jusqu’au port de Castletownshend et nous sommes amarrés à la bouée de Roderick.
Elle n’avait pas été utilisée depuis un certain temps, et un petit nettoyage n’a pas été de trop, mais nous étions heureux de l’utiliser ! Remontée de la rivière en dinghy, sous le soleil, jusqu’à un ancien moulin à eau, rhododendrons en fleurs, fuschias, truites : magnifique !
Comme tout se paie, nous nous sommes réveillés le lendemain sous une pluie battante, et n’avons pu quitter le mouillage que vers 14h00, pour une navigation de deux petites heures dans un brouillard épais. Nous avons croisé un navire sorti du brouillard 100 m devant nous et qui y est rentré aussitôt… Le mouillage de Barloge Creek étant grand comme 2 mouchoirs de poche, nous n’avons pas eu de problème de visibilité pour nous mouiller.

Petite visite des lieux en dinghy puis à pied, sec le temps de la sortie.
Un vieux pêcheur local nous propose des homards : pour 20 € nous faisons un repas de crabes et un de homards ! Pas très gros les homards, mais vaguement cuisinés à l’armoricaine : je ne vous dis pas !

Mardi 21 juin, un autre saut de puce nous conduit (guidés par des marsouins) dans la baie de Baltimore, sur l’île de Sherkin. Un bon vent s’est établi et la houle commence à entrer dans Horseshoe Harbour, une toute petite crique. Nous décidons donc de contourner la pointe Nord-Ouest de l’île pour rejoindre la « marina ». Nous sommes bien sur une île, et la marina a été construite avec les moyens du bord : une ancienne barge sert de ponton et de brise-lames tout à la fois. La marina est déserte, et un brin tristounette, mais le pub est plus animé : une station de radio enregistre des musiciens traditionnels. Nous visitons l’île entre les averses, apercevons le rocher du Fastnet, trouvons les plages réputées, en nous disant que sous le soleil…

Mercredi est une journée de grand vent. Nous naviguons d’abord par les chenaux de la baie de Baltimore, et y croisons un catamaran de l’Ecole Navale (la Française…). Dans la baie, la mer est agitée en tout sens. Nous disposons de 3 guides de navigation pour cette région, et tous nous vantent l’abri offert par Crookhaven, une ria longue de 3 miles environ à l’extrême pointe Sud-Ouest de l’Irlande. Le plus sérieux de ces guides mentionne bien que par gros temps, la baie peut être quelque peu ventée, mais bon ! Eh ! bien nous avons vu : la mer n’y est agitée que par les vagues formées sur le plan d’eau intérieur, mais il y a autant de vent à « l’abri » qu’à l’extérieur : jusqu’à 28 nœuds… Rien que la prise de la bouée « visiteur » a été sportive… Quant à rejoindre la terre en dinghy… nous avons dû attendre quelques heures que le vent diminue un peu. Avec cette météo, ce coin idéalement placé pour des vacances au soleil mais isolé, est quelque peu décevant : peu d’animation, plage déserte, et pas de transport vers les points d’intérêt alentour. Le paysage reste beau, mais…
Je crois que l’arrivée de l’été commence à nous tarder !
De plus, au retour de notre balade, nous nous apercevons qu’à force de « raguer », les torons de notre amarre commencent à s’effilocher…
Dans ces conditions, pourquoi s’attarder ? Les prévisions météo sur 4 jours ne nous montrent qu’un créneau favorable pour passer le cap de Mizen Head, le Raz de Sein local (mais quand même moins difficile). Alors jeudi 23 juin c’est parti avec la marée.
Et cette journée nous rappelle pourquoi nous aimons la voile : grand soleil, vent soutenu mais maniable, mer pas plus agitée que ça, vue sur le Fastnet, passage de deux caps, avec une bonne vitesse au près (jusqu’à 8 bons nœuds), en laissant sur place 3 autres voiliers (ce qui ne gâche rien !) : Ah !
Comme les réserves du bateau, de mouillage isolé en mouillage isolé, se sont épuisées, il est temps de les reconstituer, et la baie de Bantry dans laquelle nous entrons nous offre 2 possibilités pour ce faire : le port de pêche de Castletownbere et celui de Bantry dont l’environnement a la réputation d’être très industrialisé. Nous choisissons le premier. Nos guides sont formels : il s’agit du plus grand port de pêche de l’Ouest irlandais, et la priorité absolue va aux bateaux de pêche et aux ferries. Nous avons l’impression de lire la description qui était faite des ports de Guilvinec ou  Saint-Guénolé ! Mais les plaisanciers sont autorisés à s’ancrer dans un petit coin… Malgré cette description peu attrayante, nous nous sentons rapidement comme « chez nous » à Castletownbere. La ville est agréable, haute en couleur, les étals bien achalandés et les habitants très accueillants : ce qu’il fallait pour terminer une excellente journée.
Et comme tout se paie (je l’ai peut-être déjà dit ?), la pluie prévue nous réveille vendredi 24 juin au petit matin. Un bon vent est annoncé, et nous choisissons donc de rejoindre avec nos cales pleines une petite marina très abritée, à moins d’une heure de route. Nous croisons un phoque et arrivons trempés, mais à l’abri du coup de vent. Nous sommes équipés pour nous promener : documentation de l’office du tourisme de Castletownbere, carte locale à grande échelle ; le paysage aperçu hier était magnifique, mais aujourd’hui tout est noyé dans les nuages et la pluie est continue : nous restons sur le bateau !
C’est quand l’été ?
Aspects techniques
  • Sur mer relativement calme (vagues de 50 cm) et un vent entre 15 et 18 kt, sous génois et grand voile arisée à 1 ris, le bateau se cale sur ses bouchains et navigue entre 7,5 kt et 8 kt au près. C’est réconfortant après les pieux que nous avons plantés ces derniers jours dans une mer courte et désordonnée où on dépassait à peine 6 kt…
  • Nous apprécions le chauffage à bord. Vivement l’été quand même.

mercredi 22 juin 2011

En route vers Crookhaven

Nous sommes actuellment sur l'Ile de Sherkin Island et nous allons bien (le bateau aussi). Le temps nous manque pour écrire notre blog.
A+

jeudi 16 juin 2011

Arrivée en Irlande


La traversée entre Newlyn (pointe Sud ouest de la Grande Bretagne) et Kinsale (Sud de l’Irlande) s’est passée comme nous l’espérions… et l’appréhendions : un vent qui est resté maniable, mais une mer qui a grossi au fur et à mesure des heures. Allure portante, une seule amure sur plus de 150 Nm. Beau temps jusqu’en soirée, mais nuit pas trop sombre, un peu de bruine ensuite. Bref, 168 miles en 26 heures, avec une vitesse parfois supérieure à 10 nœuds : nous sommes contents.
Seule difficulté : lors d’une pointe de vent à plus de 25 nœuds, nous avons voulu rentrer du génois, mais les écoutes et la bosse d’enrouleur du génois se sont prises dans la delphinière (qui tient l’ancre) : aller démêler tout cela à l’avant du bateau, durant la nuit, avec une mer quelque peu agitée met un peu d’animation sur le bateau !
Nous nous sommes installés sur un corps mort du club nautique de Kinsale, dans une rivière pour 2 nuits. Le mouillage est un peu exposé au vent, mais le plan d’eau est bien protégé de la houle. Nous avons commencé la visite de Kinsale, petite ville touristique, et sommes allés en bus à Cork, 2° ville de l’Eire, que nous avons bien appréciée. Beaucoup d’animation, un marché magnifique, des maisons gaies, un resto sympa et bon !
Pour les fans de blues, je publie le monument en hommage à l'excellent guitariste Rory Gallagher disparu il y a quelques années après avoir sans doute usé de trop de boissons alcoolisées.

Nous avons aussi pu gouter à la Murphy's beer qui ressemble un peu à la Guiness en moins âpre.

Aspects techniques
  • Bilan énergie sur le bateau : grâce à l’éolienne et au panneau solaire, nous pouvons revendre de l’électricité à EDF…C’est une profond changement pour la vie à bord : eau chaude, rechargement des ordinateurs, etc…
  • Serrage des boulons de quilles (un quart de tour pour 2 boulons sur 8)


mardi 14 juin 2011

En route pour l'Irlande !

Le coup de vent s'est calmé dimanche soir, et nous avons rejoint le port de Newlyn dans la journée de mardi. Le plus grand port de pêche en UK, mais modernisé récemment et acceptant quelques plaisanciers. Et ouvert à toutes heures de la marée : intéressant !
Notre soirée a consisté essentiellement à discuter météo avec les équipages des bateaux voisins (autour d'un apéro). En résumé, le temps se dégrade totalement en Angleterre dans les jours qui viennent, et la tempête annoncée en Irlande ce mardi soir est prévue pour passer à l'Ouest puis au Nord de la zône qui nous intéresse. Notre conclusion : il est temps de se lancer.
Il est donc 9h30 heure anglaise, nous nous éloignons de la Pointe Sud-Ouest de la Cornouaille (Land's End), pas beaucoup de vent pour l'instant, mais un grand soleil. Kinsale est à 130 miles nautiques, et ma clé 3G ne devrait pas tarder à m'envoyer promener faute de réseau !

dimanche 12 juin 2011

En Cornouaille britannique

Escale dans une des 4 marinas de Plymouth (Queen Anne’s battery ou QAB) agréable : près du centre ville (courses avec achat de pain et de pâtisserie frais sans gluten), de super magasins d’accastillage et de documentation marine, un temps agréable, un repas gastronomique (brie de Cornouaille pâné)… En plus, Danièle reçoit tout plein de messages pour son anniversaire ! Seul point noir : la météo à 4 jours n’augure rien de bon pour les Scilly et l’Irlande.
Le gros temps n’est pas encore là, mais jeudi 9 la navigation de Plymouth à Falmouth est pénible: le vent est instable du SSW au NW, et d’intensité entre 2 kt et 25 kt sous les grains : nous partons avec 10 kt, toutes voiles dehors, un grain se présente et il faut réduire fissa, et après, plus rien : on range le linge et on met le moteur. Et on reprend au début 3 ou 4 fois… Mais l’arrivée à Falmouth est magnifique avec des couleurs exacerbées par la lumière du soir sur un fond orageux, et la nuit particulièrement tranquille sur une bouée.
Vendredi 10, promenade à Falmouth, traversée de l’estuaire de la rivière Fal en ferry pour aller visiter le fort de Saint-Mawes qui a été bâti dans les années 1540 par Henri VIII pour combattre Français et Espagnols… : un bijou.
La météo confirme ses mauvaises nouvelles. Nous craquons pour une clé 3G anglaise, puisque notre séjour semble devoir s’allonger et que sa longueur est directement liée aux prévisions météo que nous obtenons via Internet…
Très courte navigation samedi 11 vers la rivière voisine, celle de Helford. Le vent a nettement fraîchi et nous nous réfugions dans un bras abrité, à Port Navas. Mouillage et échouage pendant environ deux heures en douceur dans une vase bien molle. Promenade entre les averses et prise de corps mort dimanche 12 à la marée haute dans la rivière principale, alors que le vent atteint 30 nœuds dans le bras abrité la veille… Re-promenade et recherche de prévisions météo.
Peut-être un créneau favorable mardi pour traverser l’Irlande ? Les coups de vent se suivent apparemment très régulièrement depuis plus d’un mois, et entre deux coups de vent, la mer n’a pas toujours le temps de se calmer !

Aspects techniques
  • Posé du RM 1050 très doux dans la vase molle malgré un vent de 15 à 20kt. Il faut absolument éviter la houle et le ressac…

mercredi 8 juin 2011

Traversée vers la Cornouaille Anglaise


Départ de Lézardrieux lundi 6 juin, avec mer belle, courant favorable et vent maniable, qui a eu l'obligeance de tourner dans la journée vers l'Ouest pour nous emmener sur un seul bord au large des côtes anglaises. La traversée des rails de cargo s'est effectuée sans difficulté entre 17h et 22h. Ensuite, les conditions se sont un peu détériorées : plus de vagues, plus de vent et avec des grains. C'était prévu, mais un peu fatiguant au petit matin. A 7h30, nous mouillons dans une baie idyllique au SW de la rade de Plymouth. Promenade, repos... Nous passons la journée de mercredi 8 juin près du centre ville de Plymouth, en consultant la météo pour savoir quand le vent et surtout la mer se calmera (nous entendant parler de mer "very rough" au large de l'Irlande...
Cet après-midi, recherche d'une clé 3G à Plymouth après un repas dans un pub (Cornish Brie pané et Thon avec patates à la menthe).

Aspects techniques
  • Les fichiers Grib de météo France demandés par Navimail sont excellents
  • Une écoute de trinquette s'est coincée sous le hublot de pont avant entrainant une voie d'eau (maitrisée). Il faudra mettre des baquettes de bois pour empêcher ce phénomène.
  • Toujours satisfaits du couple panneau solaire-éolienne. Nous sommes désormais autonome en énergie.
  • Rupture (attendue) de l'entretoise du grand panneau de pont. Remplacement par une entretoise en inox.

dimanche 5 juin 2011

Bretagne Nord

Notre stage de survie en mer à La Trinité a été fort instructif. De la théorie : nous avons vérifié que nous n’étions pas trop mal équipés mais qu’un complément serait utile, et nous avons commencé une réorganisation de notre matériel de sécurité à bord. Et de la pratique : barbotage en combinaison étanche, montée à bord d’un radeau de sauvetage, et surtout récupération d’un homme à la mer : j’aurai encore besoin d’un peu d’entraînement…
Crêpes chez Rozenn à l’occasion de la fête des mères, et retour de Fouesnant en car, trains et taxi au port de Trébeurden (5 heures).
Mardi 31 mai nous quittions le port avec bon vent et toujours bonne houle, courant contraire mais jusqu’à 10,5 kt au surf. Arrêt déjeuner et visite de l’île aux moines dans l’archipel des Sept Iles. En fin d’après-midi et avec la marée montante la houle bahutait trop le bateau : nous avons choisi Ploumanach pour dormir. Surprenant et magnifique, même si l’amarrage sur bouées avant et arrière par vent de 15 noeuds de travers a été sportif !
Mercredi 1° juin nous sommes retournés aux 7 îles, cette fois pour voir les fous de Bassan sur l’île Rouzic et pêcher.
Ok pour les oiseaux ; question pêche, non seulement nous n’avons rien attrapé, mais nous avons perdu la ligne de traîne… Heureusement que le soir, au mouillage de Port Blanc, un plaisancier compatissant nous a donné deux chinchards et deux maquereaux : nous nous sommes régalés quand même !
De Port Blanc, nous avons rejoint Lézardrieux à un saut de puce et quelques courants défavorables à l’Est, car le rassemblement des bateaux de notre association y commençait le 2 juin au soir par un apéro puis un resto. 7 bateaux présents : 5 RM 10.50 (même type que le nôtre, 1 RM 1200 le grand frère et un RM 8.80, plus petit) et 22 personnes. Le propriétaire de RM local nous avait préparé un programme sympa : mouillage sur l’île de Modez à l’embouchure du Trieux, tour de l’île de Bréhat qui ne peut se faire sans une étude fine des courants, et assez sportif compte tenu de  la force du vent et remontée de la rivière jusqu’à Pontrieux avec mouillage au pied du château de la Roche Jagu, et re-resto, ambiance cabaret, musique… Et le lendemain, échouage sur la plage de la Corderie à Bréhat (avec Patrick qui nous a rejoint pour 24 h), courte visite de l’île, et retour à Lézardrieux. Nombreuses visites des autres bateaux, comparaison des astuces des uns et des autres… Vraiment chouette et ensoleillé.
Car ce matin, dimanche 5 juin, il pleuvait… Alors nous avons fait la grasse matinée, les courses, la lessive, la sieste, une promenade… Bref, un programme de terriens.
Si les prévisions météo se confirment demain matin, nous devrions partir en direction des côtes anglaises…

Aspects techniques
  • Une petite infiltration d'eau (Quelques gouttes...) au niveau d'un boulon de quille tribord lors de l'échouage. Le joint de quille est fendu.
  • L'entretoise du grand panneau de cockpit a cassé. Remplacé par une entretoise en inox.